Hugo et Verne : l'espérance et le savoir

« - Ah ! Victor Hugo, s’écria Michel ! j’espère mon oncle, que vous le comptez parmi nos grands capitaines !
- Je le mets au premier rang, mon fils, agitant sur le pont d’Arcole le drapeau du romantisme, lui le vainqueur des batailles d’Hernani, de Ruy Blas, des Burgraves, de Marion ! Comme Bonaparte, il était déjà général en chef à vingt-cinq ans, et battait les classiques autrichiens en toute rencontre. Jamais, mon enfant, la pensée humaine ne s’est combinée sous une forme plus vigoureuse que dans le cerveau de cet homme, un creuset capable de supporter les plus hautes températures. Je ne sais rien au dessus de lui, ni dans l’antiquité, ni dans les temps modernes, pour la violence et la richesse de l’imagination ; Victor Hugo est la plus haute personnification de la première moitié du dix-neuvième siècle, et chef d’une Ecole qui ne sera jamais égalée. »

En cherchant de la documentation pour un nouveau projet, je me suis replongée dans l’œuvre de Jules Verne et j'ai découvert ce texte extrait de « Paris au XXe siècle », un roman que l'éditeur Hetzel refusa de publier et qui ne le fut que bien après la mort de l'écrivain grâce à la volonté de son fils Michel.
Le titre de cet article fait référence à la publication de Georges Thinès de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique que vous pouvez lire en ligne à cette adresse :
http://www.arllfb.be/ebibliotheque/communications/thines140902.pdf